Women’s Protective Immigration Society

But : Assistance aux femmes immigrantes
Année de fondation : 1883
Description :
La Women's Protective Immigration Society est fondée en 1883 pour assister et encadrer les jeunes migrantes, principalement britanniques, lors de leur arrivée au Canada. Les jeunes filles sont recueillies directement au port de Montréal ou dans les gares et sont conduites au refuge. Plusieurs d’entre elles ne sont que de passage dans la métropole. Elles sont logées à l’institution en attendant leur prochain train. Pour d’autres migrantes, Montréal constitue la destination finale. L'œuvre les héberge temporairement et les aide à se trouver un emploi, souvent comme domestiques. Durant l’année 1885, 280 jeunes filles transigent par l’institution. Pour exercer ses activités, la société bénéficie d’un soutien financier de la part du gouvernement canadien.
Outre sa mission charitable, l'œuvre a également pour but d’assurer l'encadrement moral des nouvelles arrivantes: l’assistance qui leur est offerte vise principalement à éviter qu’à leur arrivée à Montréal, les jeunes filles ne tombent dans le vice et le péché. Ce projet n’est toutefois souvent qu’un vœu pieux: les administratrices se plaignent fréquemment du manque de vertu de leurs ouailles. La consommation d’alcool et la prostitution chez les migrantes les inquiètent particulièrement. Dans certains cas, certaines jeunes filles jugées « incorrigibles » sont retournées en Angleterre.
Crédit photo : Insurance plan of city of Montreal, Chas. E. Goad, 1915, BAnQ.
Adresse en 1901 : 87 Osborne