Hospice Saint-Joseph-de-la-Providence
Autres appellations : Jardins d'enfance St-Joseph
But : Hospice pour les prêtres âgés ou infirmes
Congrégation ou association : Soeurs de la Providence
Année de fondation : 1844
Description :
L’Hospice Saint-Joseph-de-la-Providence est fondé en 1844 dans le but d’héberger des anciens prêtres âgés ou infirmes. Jusqu’alors, les prêtres malades ou en fin de vie sont pris en charge à l'Hôtel-Dieu. Monseigneur Bourget, alors évêque de Montréal, souhaite qu’un établissement à part soit dédié à l’hébergement des prêtres. Il espère ainsi leur éviter l’humiliation d’être logés aux côtés des populations indigentes et miséreuses de toutes sortes.
Bourget confie l’administration du nouvel Hospice à la congrégation des Sœurs de la Providence, qui installent l'œuvre dans une petite maison située à proximité de leur maison mère. En 1858, l’établissement loge temporairement l'œuvre des sourdes-muettes, également administrée par les Sœurs de la Providence. Celles-ci demeurent dans les locaux de l’Hospice jusqu’en 1864, lorsqu’est inauguré le nouvel Institut des sourdes-muettes.
En 1886, pour faire face à un problème de surpeuplement à la maison mère des Sœurs de la Providence, certains locaux de l’Hospice Saint-Joseph sont réaménagés pour héberger des vieillards indigents. Une trentaine d’hommes et de femmes sont logés à l’institution. Les Sœurs financent l’œuvre grâce à des quêtes quotidiennes dans le quartier Saint-Jacques. En 1890, le personnel et les vieillards de l’asile sont transférés à l’asile de la Providence.
Le 1er septembre 1899, l’édifice devenu vacant acquiert une nouvelle fonction : il accueille deux des classes du jardin de l’enfance Saint-Alexis. L’Hospice est alors rebaptisé Jardin de l’enfance Saint-Joseph.
Crédit photo : Hospice Saint-Joseph, Le Diocèse de Montréal à la fin du dix-neuvième siècle, Gaspard Dauth et al., 1900, BAnQ.
Adresse en 1861 : 143 Mignonne
Adresse en 1881 : 473 Mignonne