Conférence de David Niget

Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles.

Jeudi, 12 janvier 2017, 15h
UQAM, A-6290

Les mauvaises filles sont les invisibles de l’histoire. Pourtant, elles incarnent bel et bien des figures de la révolte, contre les normes sociales et les normes de genre. Traditionnellement perçues comme des victimes au XIXe siècle, « filles perdues » recluses dans les Bon-Pasteur pour y être préservées, les adolescentes, sous le regard de la justice des mineurs au XXe siècle se muent en « rebelles ». Elles sont rétives à l’ordre sexuel, révoltées contre les règles du patriarcat, « incorrigibles » au sein des institutions de rééducation, insoumises à l’égard de la discipline sociale. Archives à l’appui, cette conférence s’attachera à donner des visages et des voix à ces dissidentes.

David Niget est maître de conférences en histoire à l’Université d’Angers, affilié au Centre de recherches historiques de l’Ouest (CNRS, France) et au Centre d’histoire des régulations sociales (UQAM). Il vient de publier un nouvel ouvrage écrit en collaboration avec Véronique Blanchard, Mauvaises filles – Incorrigibles et rebelles.

BLANCHARD, Véronique et David NIGET. Mauvaises filles – Incorrigibles et rebelles. Paris, Les éditions Textuel, 2016, 192 p.

L’affiche de l’événement