Face aux récents événements survenus à l’UQAM (démarches d’expulsion d’étudiantEs, interventions policières dans les murs de l’Université), des étudiantEs du CHRS ont signé une lettre ouverte à l’administration de l’UQAM pour y dénoncer leur approche et pour rappeler certaines valeurs associées à l’éducation supérieure qui leur sont chères.
«La dérive sécuritaire qui s’installe à l’UQAM détourne l’attention de toute la communauté des véritables enjeux qui devraient l’unir : les coupures, la privatisation de l’éducation et l’attaque à la collégialité interne à l’université, et par ce fait même à notre liberté académique toujours fragile.»
La lettre – qui vient de paraître sur le site d’HistoireEngagée – est disponible ici.
Ces derniers jours, d’autres prises de position reliées à ces questions ont parues.
08/04/2015 : le Syndicat des professeurs de l’UQAM (SPUQ) s’oppose aux décisions de la direction concernant la session d’hiver 2015. Le communiqué peut être consulté ici.
04/04/2015 : Des professeurs d’histoire, dont Martin Petitclerc, Donald Fyson et François Guérard, ont également signé une lettre ouverte sur le site Histoire Engagée.
«La contestation étudiante actuelle n’est pas le caprice d’une génération trop gâtée qu’il faut punir. Elle est l’expression d’une jeunesse animée par un désir de changement, qui revendique le droit à l’éducation pour le plus grand nombre. Ce droit à l’éducation que vous défendez maintenant pour quelques-uns, avez-vous seulement compris que les étudiant-es et bien des citoyen-nes derrière eux le revendiquent pour toute la société, celle d’aujourd’hui comme celle de demain?»
Le texte peut être consulté en cliquant ici.
26/03/2015 : Une cinquantaine de profs – dont Martin Petitclerc – et de chargéEs de cours de l’UQAM a co-signé une lettre ouverte dans Le Devoir pour dénoncer les politiques et communications de l’UQAM vis-à-vis du militantisme étudiant mis en branle ce printemps.
«Nous nous dissocions totalement de la campagne de relations publiques clamant que le chaos règne sur le campus et nous demandons à la direction de l’UQAM de garder son sang-froid, de favoriser le dialogue (même laborieux) plutôt que la répression et dans tous les cas de revenir à une attitude d’ouverture face au militantisme étudiant.»
La lettre complète peut être consultée en cliquant ici.