Organisme(s) subventionnaire(s)
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Françoise Vanhamme
Dans nos sociétés occidentales, quand on évoque la question de la régulation des troubles et conflits, c’est l’intervention pénale qui vient rapidement à l’esprit. Cette manière de penser, appelée «la rationalité pénale moderne», est socialement ancrée; en effet, depuis l’émergence de l’État nation moderne, la plupart des discours juridiques et politique l’appuient en soutenant que c’est le système pénal qui contribue à maintenir la cohésion sociale. Or, dans les faits, le recours au système pénal apparaît fort rare; de plus, ses modes de régulation s’avèrent régler peu de choses et produire souvent plus d’exclusion que de cohésion.
Émerge alors l’hypothèse de l’existence d’autres modes de régulation qui contribueraient à maintenir la cohésion sociale sans nécessairement d’appel à une intervention pénale. Cette hypothèque ouvre de façon originale sur le champ des relations sociales en partant de la perspective et l’expérience des individus, dans une approche compréhensive et qualitative.