Le gouvernement de la misère et la citoyenneté: pauvreté, maladie et crime dans l’histoire du Québec

Organisme(s) subventionnaire(s)

FRQSC – Subvention Équipe en renouvellement

Années

2014-2018

Chercheur(s) CHRS

Si la généralisation de la citoyenneté est l’un des faits marquants de l’histoire occidentale récente, elle n’a pas signifié pour autant la fin des rapports de domination. Des études récentes ont mis en lumière les exclusions faites en son nom, puis ont théorisé la citoyennté comme forme renouvelée de l’exercice du pouvoir dans la modernité. Envisagée ainsi, la problématique de la citoyenneté ne relève plus d’un statut juridique formel préservant l’autonomie du sujet face au pouvoir, mais pointe plutôt vers l’analyse de la transformation des relations de pouvoir autour de l’enjeu politique de la reconnaissance de la «compétence» citoyenne. Une perspective historique permet alors de constater que, de la transition au libéralisme au milieu du 19e siècle à la crise récente de l’État providence, cet enjeu a nettement suivi le rythme de l’histoire du «gouvernement de la misère».

D’où la pertinence d’une programmation scientifique qui abordera la tension entre citoyenneté et problèmes sociaux selon les axes suivants :

  • Axe 1 : Citoyenneté et problèmes de pauvreté et d’inégalités sociales
  • Axe 2 : Citoyenneté et problèmes de maladie et d’accès aux soins
  • Axe 3 : Citoyenneté et problèmes du crime et de la délinquance