Un texte de Camille Robert sur le travail gratuit des étudiant.e.s publié sur le site de la SCH

Camille Robert est doctorante en histoire (UQAM), chargée de cours et membre étudiante du CHRS. Son projet de thèse propose une histoire du tournant néolibéral de l’État québécois à partir des points de vue de travailleuses de l’éducation et de la santé ayant participé aux grèves du secteur public dans les années 1980.

Elle vient de signer un texte publié sur le site de la Société historique du Canada, qui s’intitule «Le travail gratuit chez les étudiant·es aux cycles supérieurs : que peuvent nous apprendre les mouvements wages for?». Son article fait partie d’un dossier traitant de la précarité des emplois en histoire.

«Quand on m’a offert d’écrire un court essai sur la précarité, je venais tout juste de refuser une invitation à travailler, sans rémunération, comme consultante pour un musée. Avec un pas de recul, j’y ai vu l’occasion d’explorer une question qui me tiraille depuis plusieurs années, soit le travail gratuit des étudiant·es aux cycles supérieurs en histoire[1]. Je propose de l’examiner ici à la lumière de mes recherches sur le travail invisible des femmes et des luttes pour la rémunération du travail étudiant.»